Les nobles vivent des revenus de leurs terres, peu à peu une cour s’organise dans leur château, les soldats vivant avec eux sont de moins en moins nombreux, ils préfèrent une société plus raffinée.
Ils font du commerce faisant vendre leur surplus dans des foires que les villes ont obtenues par privilège royal. Ils achètent des métaux afin de fabriquer des armes, des étoffes pour les vêtements et les tapisseries qui décorent leurs intérieurs.
Ils sont friands d’épices pour relever les plats. Ils voyagent de propriétés en propriétés.
Se querellent pour les héritages, ne cherchant qu’à agrandir leur espace et leur influence.
Le mariage est un contrat entre deux familles. La femme a pour premier rôle : donner un héritier mâle à son mari. Elle n’a aucun rôle dans la gestion des biens, et souvent peu d’influence sur la gestion de sa maison, un intendant réglant les problèmes, par contre elle doit briller au milieu des autres femmes, à la chasse, qu’elle peut accompagner, au tournoi, dans les travaux manuels, dans la conversation. Elle peut faire de la musique, réciter des vers et organiser des jeux de sociétés.
Les femmes meurent souvent avant leur mari, (mort en couches, le plus souvent)
Si son mari meurt avant elle, elle peut récupérer sa dot que les enfants ne peuvent lui refuser. Le remariage n’est pas encouragé par l’Eglise, mais il n’est pas interdit.
Une riche veuve a besoin d’un protecteur pour gérer ses biens et ne pas être volée, il serait fort mal vu qu’elle restât seule.
L’amour courtois est une invention littéraire : un héros aime une femme de plus haut rang, souvent mariée pour laquelle il s’enflamme sans espoir. Les obstacles se multiplient, langueur, jalousie, amour fou son les ingrédients de ces histoires.
Ils ne se préoccupent pas de progrès en ce qui concerne l’agriculture, laissant les paysans travailler la terre avec les outils les plus archaïques.
La guerre est leur domaine, elle leur permet d’espérer des récompenses en terre ou en alliance. Leur fidélité est souvent mise en défaut, ils sont capables de se vendre au plus offrant.
Les divertissements : la chasse, la guerre, les tournois, ces derniers étaient interdits par l’église et par le roi, car l’un des chevaliers pouvait y perdre la vie, cette interdiction n’est jamais respectée.