Henry "le grand"
Fils d'Antoine de Bourbon et de Jeanne d'Albret, il est né à Pau en 1553.
Il deviendra roi de Navarre en 1572, année de son mariage avec Marguerite de Valois.
Il la répudiera en 1599 pour épouser Marie de Médicis. Leur fils règnera sous le titre de Louis XIII.
Plus connu sous le nom d'Henri IV ou du "Bon roi Henry" il règnera sur la France de 1589 à 1610.
Il a tenu sa cour de roi de Navarre à Nérac de 1576 à 1588. C'est là qu'il forge un certain nombre de légendes qui lui valurent les titres de "Vert-Galant", de "Fier chevalier gascon" ou de "roi au Panache blanc".
Entouré de conseillés de qualité comme Maximilien de Béthune (Sully), c'est à la cour de Navarre et qu'il assure sa formation pour devenir le premier homme politique des temps modernes.
Symbole du monarque idéal, amateur de plaisirs mais soucieux avant tout des affaires de l'État, Henri IV incarne dans l'histoire de France un personnage à mi-chemin du mythe et de la réalité. Héritant du trône à la suite de la longue agonie des Valois, il dut conquérir son royaume, et montra, pour parvenir à ses fins, un sens politique extrêmement aigu.
Pour tenter une réconciliation générale entre protestants et catholiques, Jeanne d'Albret et Catherine de Médicis décidèrent en 1572 le mariage d'Henri avec Marguerite de Valois — Jeanne d'Albret mourut peu avant l'événement.
Si Henri IV pratiqua à merveille l'art de la bonhomie souriante, étant soucieux de son image et de sa popularité, il n'en fut pas moins un monarque autoritaire. Célébrée le 18 août à Paris, la cérémonie de mariage revêtit des formes inaccoutumées. Henri étant protestant, le consentement des époux fut reçu avant leur entrée dans la cathédrale.
À l'occasion des noces royales, un grand nombre de nobles protestants se retrouvèrent à Paris, circonstance dont tentèrent de profiter les catholiques — les Guise ou les Espagnols — pour décapiter le parti réformé. Le 22 août, un attentat fut dirigé contre l'amiral de Coligny, qui en réchappa, mais, dans la nuit du 23 au 24 août 1572, jour de la Saint-Barthélemy, les gardes du roi Charles IX assassinèrent l'amiral, tandis que les compagnies de la milice tuaient près de trois mille personnes. Henri de Navarre n'échappa au massacre, qui se déroula jusque dans le palais du Louvre, qu'en abjurant, devant Charles IX, la religion réformée.
A la suite de l'édit de Nantes, le roi, qui comptait de nombreuses conquêtes féminines, songea à épouser sa maîtresse en titre, Gabrielle d'Estrées, et à légitimer ses bâtards. Il fallait cependant dissoudre au préalable son union avec Marguerite de Valois, laquelle, très hostile à la maîtresse royale, s'opposait au projet. Or, Gabrielle d'Estrées mourut en 1599 — elle fut peut-être empoisonnée.
Le roi se tourna alors vers une princesse italienne, Marie de Médicis, dont l'oncle, le grand-duc de Toscane, détenait une énorme créance sur le roi de France — plus d'un million d'écus. La négociation pour le mariage se doubla donc d'une négociation sur la dette. Une fois obtenu du pape Clément VIII le divorce d'avec Marguerite de Valois, Henri IV épousa Marie de Médicis, ce qui allégeait sa dette du montant de la dot, soit 600 000 écus. En outre, le mariage avec une Médicis visait également à resserrer les liens du premier Bourbon avec l'Église.
Le 27 septembre 1601, à Fontainebleau, naquit le futur Louis XIII ; c'était la première fois depuis Henri II qu'un roi de France avait un dauphin — aussi l'événement était-il considérable. Peu de temps après naquit un bâtard, fils d'Henriette d'Entragues, la nouvelle maîtresse du roi. Marie de Médicis donna encore naissance à Élisabeth (1602), qui deviendra reine d'Espagne, Christine ou Chrétienne (1606), Nicolas (1607), qui mourra à l'âge de quatre ans, Jean-Baptiste Gaston (1608), futur duc d'Orléans, et Henriette (1609), future reine d'Angleterre. À partir de 1604, Henri IV souhaita que tous ses enfants, légitimes et légitimés, soient élevés ensemble, au grand scandale de la reine.
L'ultime amour du roi, une jeune fille de quinze ans, Charlotte de Montmorency
Il finira tragiquement assassiné par Ravaillac en 1610.
À la suite de l'assassinat, l'immense majorité des Français fut accablée d'une douleur dont l'ampleur était à la mesure du risque encouru : celui du retour du désordre et des guerres. Les reproches qui fusaient dans les derniers mois du règne furent oubliés, seul le souvenir du temps du «bon roi Henri», d'«Henri le Grand», resta dans les mémoires.
On croit que Henri eut plus de 50 amantes au cours de sa vie. Autres maîtresses connues:
Jacqueline du Bueil (1580-1651) a été une des maîtresses de la fin du règne. Elle a donné un enfant au roi : Antoine de Bourbon (1607-1632).
Charlotte des Essarts (1580-1651) a donné quant à elle deux enfants au roi : Jeanne-Baptiste de Bourbon (1608-1670), et Marie-Henriette de Bourbon (1608-1629).
Madame de Sauve (une des femmes utilisées par Catherine de Medici, pour garder des notes sur les gens de la court). Aussi connue comme Charlotte de Beaune, Baronne de Sauve, puis plus tard comme Marquise de Noirmoutier. Elle fut aussi l’amante de Henri duc de Guise et passa sa dernière nuit avec lui, avant d’être assassinée à Blois le 23 décembre 1588.
Mlle. de Fosseuse (Henri la mit enceinte amis on croit que l fille était mort née). Si elle avait donne naissance a un fils vivant cela aurait cause beaucoup de problèmes a Henri pour devenir roi de France. La femme de Henri en ce temps la, Marguerite Valois essayait que la naissance se passé très discrètement.
Esther de Boyslambert (La Rochelle) – Elle eut un fils de Henri en 1587, mais son fils mourut enfant.
Suzanne de Moulins (La Rochelle).
Mlle. de Tignonville (Béarn).......