Etre médecin au Moyen Age

Publié par Laurence Beine sur 16 Juillet 2011, 09:16am

Au début du Moyen Age, seuls quelques moines pratiquent la médecine.

La science médicale ne subsiste que dans un but utilitaire (il n’y a pas d’esprit scientifique).

Il faut attendre Charlemagne pour que les autorités se soucient de la santé et délèguent à l’église les soucis de la santé. A partir de 800, les abbayes doivent avoir un « jardin » dans lequel on doit cultiver les plantes de base aux préparations médicinales.

Charlemagne rajoute dans la liste des enseignements généraux, les sciences de la nature dont la médecine =>école de médecine qui essaie au début de reproduire les anciens manuscrits de l’antiquité. Ce renouveau de la médecine au 8/9 ème siècle connaît une augmentation au moment des croisades (reconquête de Jérusalem par les Chrétien et occupé par les Musulmans) car la connaissance médicale est plus importante au de la de la méditerranée. Les croisées reviennent avec une certaine culture médicale.

Début du 12 ème siècle => naissance de la 1ére faculté de médecine à Montpellier.

A cette époque, la seule institution « libre », c’est la faculté de médecine, il n’est pas nécessaire d’être religieux pour y enseigner.

1253 => naissance d’une deuxième faculté à Paris, puis la troisième à Avignon, puis Strasbourg.

Dans le 12^ème siècle, le statut de médecin s’améliore, ceux qui avaient le monopole (les religieux) commencent à abandonner la médecine. Un conseil interdit aux religieux l’exercice de la médecine, car ils n’ont pas le droit de

verser le sang. Donc le médecin n’a pas le droit de verser le sang (clerc et université). Le chirurgien a droit de verser le sang mais ce n’est pas un médecin, il apprend sur le tas.

Sur 4 siècles, création d’environ 4000 médecins, cela ne concerne que la bourgeoisie, la haute aristocratie et les villes.

La seule institution qui s’occupe de la majorité de la populati