La Cour des Miracles la plus connue est formée au XIII° siècle a Paris, on l'appelait aussi "piolle franche" gîte libre des contraintes de la loi.
On rencontre dans la cour des miracles :
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Les faux aveugles,
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Le faux soldat blessé ou le “ narquois ” celui qui défait, le soir venu, ses bandages
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Le “ malingreux ” qui prépare avec du sang de bœuf ses blessures
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Le coquillart avec son costume de pèlerin de Compostelle qui fait la manche
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Le “ sabouleux ” qui joue l'épileptique en mâchant du savon qui lui fait faire des bulles
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la femme enceinte dont le ventre saillant est fait de chiffons
Comme tous les groupes qui vient à la marge, ils ont leur langage : l'argot
Enfin dans l'escalade de la marginalité il y avait :
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Les voleurs : les coupe-bourse,
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Les tueurs: les coupe-gorge, ceux-ci pouvaient être des malfrats, ou des mercenaires qui mettaient leur couteau ou leur épée au service d'un bourgeois qui veut se venger ou d'un noble qui veut ainsi vider une querelle. Ils ont leur gouvernement, avec à sa tête “ le roi des argotiers ” qui impose la loi commune, chacun doit apporter sa part du butin du jour, les informations sur la vie de la ville, rapporter les ragots.
Chacun doit obéir au code d’honneur de la cour des miracles qui n’est pas bien différent de celui de la ville.